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30
nov

Trees for Future in de IPCC-nieuwsbrief

Dans sa lettre d’information de novembre, la plate-forme wallonne du GIEC (PwG) s’intéresse à la biodiversité dans un article intitulé « Quand le climat ne convient plus aux espèces ». Il y est fait référence à la migration assistée et au programme Trees for Future comme des options possibles pour l’adaptation de nos forêts aux changements climatiques.

Quand le climat ne convient plus aux espèces.

D’une manière générale, les écosystèmes européens sont déjà affectés négativement par des activités humaines (pertes d’habitats, pollution…) Les changements climatiques accentuent et aggravent les pressions sur la faune et la flore déjà mise à mal.

Les espèces vivantes ont, de tout temps, évolué en s’adaptant aux conditions de leur milieu. Dans une certaine mesure, les espèces peuvent s’adapter aux changements climatiques à travers différents mécanismes regroupés sous le terme général « d’adaptation autonome ».

La migration est l’un des mécanismes de l’adaptation autonome. Cependant, la vitesse du changement climatique combinée aux autres facteurs de risque peut hypothéquer le potentiel de migration, induisant un risque d’extinction accru. La migration assistée consiste alors à déplacer des espèces vers des zones plus favorable à leur survie d’un point de vue climatique, de façon à « hâter l’œuvre de la nature ». Ces déplacements doivent néanmoins s’opérer avec beaucoup de prudence au regard des risques scientifiques, économiques, éthiques ou encore juridiques que cela implique.

Focus sur la migration assistée des arbres forestiers en Belgique

Le cycle de vie long des arbres qui composent nos forêts impose aux forestiers de pouvoir se projeter à la fin du siècle afin de choisir quelles espèces favoriser en fonction du climat futur. Les arbres, comme les autres espèces vivantes, peuvent migrer en fonction des conditions mais pas assez rapidement par rapport aux changements attendus. Pour exemple, selon les données palynologiques, le chêne sessile montre une capacité de migration de l’ordre de 50 à 100 km sur un siècle. Or, en fonction du scénario climatique envisagé, le chêne sessile devrait pouvoir se déplacer de 200 à 500 km sur la même période. En Belgique, le projet « Trees for Future » initié par la SRFB expérimente depuis 2018 la piste de la migration assistée en testant des provenances plus méridionales et de nouvelles essences à travers un réseau de 181 parcelles expérimentales en milieu forestier, réparties sur 42 sites en Belgique.

Découvrez l’article complet sur le sujet dans la lettre d’information n°27 du PwG (pages 8 à 11)

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