Le public aime la forêt, mais connait-il les bons comportements à y adopter ? A-t-il une vision globale de la forêt, de tous les services qu’elle rend et du rôle de son gestionnaire ? La réponse à ces questions est bien souvent « non ». Des panneaux didactiques peuvent vous aider à sensibiliser le public sur ces sujets.
La SRFB propose des panneaux didactiques pour tout propriétaire ou gestionnaire forestier.
L’offre de panneaux est actuellement en cours de révision
Pourquoi procéder à des coupes d’éclaircie ? Si on laisse pousser tous les plants, les arbres seront en forte concurrence pour la lumière et ils vont croître le plus vite possible en hauteur. Ceci va les rendre très sensibles au vent. C’est pourquoi l’on procède à une sélection en éliminant les arbres faibles, mal formés, abîmés, trop branchus ou d’une essence que l’on ne veut pas garder.
Les arbres conservés deviendront plus solides : racines plus étendues, tronc plus large, branchage plus équilibré. Ils auront un meilleur accès à la lumière, à l’eau et aux minéraux. À terme, ces arbres seront récoltés pour fabriquer meubles, parquets, charpentes ou tout autre objet en bois, matériau renouvelable par excellence. Les plus beaux sujets seront récoltés en dernier et serviront de semenciers afin d’assurer une régénération naturelle de qualité. Quelques-uns d’entre eux seront maintenus jusqu’à leur mort et serviront de sanctuaire pour la biodiversité.
Il y a de nombreux avantages à la plantation, par rapport à la régénération naturelle :
La régénération naturelle fait confiance à la nature. C’est aussi une méthode valable, qui bouleverse moins l’écosystème et le paysage. Elle est utilisée dans les méthodes sylvicoles « proches de la nature » comme la méthode Pro Silva.
Pour le forestier, c’est une grande responsabilité de faire ces choix qui vont définir la forêt pour des décennies ! C’est d’autant plus difficile en raison des changements climatiques, auxquels les arbres devront s’adapter.
Le gestionnaire forestier a deux raisons de faire une coupe à blanc : soit parce que les arbres sont mûrs et prêts à être récoltés, soit parce qu’ils ont rencontré un grave problème et doivent être remplacés. Ces problèmes peuvent provenir d’une tempête (un chablis), d’un insecte ravageur (les scolytes, par exemple) ou d’une maladie (la chalarose du frêne, par exemple).
Une coupe à blanc n’est pas de la déforestation puisque le gestionnaire veille à faire revenir la forêt : soit par régénération naturelle, soit par plantation. En Europe, il n’y a pas de déforestation, contrairement à ce qui se passe dans les forêts tropicales. Au contraire, la surface forestière wallonne augmente sans cesse depuis 1850.
Une des façons de s’assurer de la résilience de la forêt est de diversifier à tous les niveaux, ce qui créera une mosaïque d’écosystèmes au sein d’une même forêt:
Une forêt d’avenir est une forêt avec toutes les générations et pas seulement de vieux arbres !